C’est l’un des principaux atouts que les investisseurs recherchent dans ce statut. L’amortissement LMNP permet en effet de réduire considérablement leurs charges fiscales. Et l’investissement LMNP est la porte d’entrée vers cet avantage. Mais beaucoup de propriétaires n’en connaissent pas les principaux aspects et sont parfois induits en erreur dans leurs calculs.
L’amortissement LMNP en quelques explications
Le principe d’amortissements sert, en fait, à matérialiser la perte de valeur qu’un actif et ses éléments constitutifs subissent. Un montant théorique s’en dégagera alors et pourra être rapporté au bilan comptable de l’investisseur en tant que dépenses déductibles. Ainsi, au même titre que les charges, l’amortissement est aussi imputé aux loyers imposables générés par le bien. Il est même possible que les propriétaires se retrouvent avec un bilan négatif. Mais il n’est pas possible de créer un déficit foncier dans une LMNP. Cependant, l’excès peut être reporté aux années à venir sur une période de 10 ans. Voici les principaux éléments amortissables dans la location meublée :
- Les murs de l’actif (immobilier hors terrain) : amortissable sur une période de 20 à 40 ans
- Les frais de notaire : également amortissable sur une période de 20 à 40 ans
- Les meubles et les équipements : amortissable sur une période de 5 à 7 ans
Même pour une LMNP d’occasion, il sera possible de continuer à amortir en se basant sur le prix de rachat de l’actif.
Comment calculer l’amortissement en LMNP ?
Ce calcul peut cependant s’avérer complexe. Beaucoup de propriétaires ne parviennent pas à faire un inventaire correct. C’est pour cela qu’il est préférable de faire appel à un expert-comptable pour assister les contribuables dans leurs démarches. Mais une fois que les investisseurs ont bien assimilé le principe d’amortissement et quels éléments sont amortissables, ils peuvent quand même se débrouiller. Il faut comprendre qu’il est nécessaire de prendre chaque élément un à un et ensuite additionner le résultat.
En effet, si un investisseur mise, par exemple, sur un bien immobilier à 200 000 euros, il peut en amortir 8000 euros sur 25 ans (200 000 euros divisés par 25). De même pour le mobilier et les équipements, s’ils valent 5000 euros par exemple, le calcul est le même. On obtient alors 1 000 euros amortissables par an. Et ainsi de suite pour les frais de notaires et autres charges pouvant être amorties. Une fois une somme totale obtenue, elle est déduite des revenus imposables de l’épargnant. Ces derniers peuvent même être complètement gommés.
En résumé alors, l’amortissement est un outil comptable qui permet d’obtenir une valeur juste théorique, mais qui permet de réduire considérablement sa charge fiscale. Il faut absolument en profiter lorsqu’on investit dans la location meublée non-professionnelle. En cas de doute dans les calculs, il est mieux de faire appel à un professionnel.